Les premiers perce-neige font leur apparition dans nos jardins. Saviez-vous qu’à l’origine, on les appelait des « fleurs de lait » et en wallon des .. « pucele » ?
Le perce-neige annonce bien souvent la Chandeleur, les crêpes, la fin de l’hiver, bref, le retour des beaux jours. Chez nous, c’est la variété Galanthus nivalis que l’on retrouve en majorité, soit littéralement la « Fleur de lait des neiges », du grec gàla, lait, ànthos, fleur, et « nivalis », signifiant« des neiges ».
La légende grecque à l’origine du nom raconte qu’Ulysse, empoisonné par la sorcière Circé lors d’un banquet, fut finalement sauvé par le dieu Hermès qui lui fit boire une décoction de perce-neige.
En wallon, l’excellent dictionnaire collaboratif français-wallon, nous apprend que cette petite fleur se dénomme « pucèle », peut-être à cause de sa blancheur éternelle: « c’ est ene plante avou des blankès fleurs, k’ aparexhe li prumire après l’ ivier dins les climats come li ci del Walonreye».
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