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Samedi 23 novembre à 20h, le centre culturel vous propose ce projet théâtral autobiographique dont le titre évoque un proverbe africain.
Spectacle où on rit, on pleure, on s’engueule, on s’embrasse, on prie même…. La vie quoi ! Pas de personnages, mais l’histoire de deux hommes qui tentent de trouver, armés de leurs différences, une vérité qui les rassemble.
C’est l’histoire de la rencontre de deux hommes en 2003, François Ebouele et Guy Theunissen. L’un est Camerounais, né en 1971, l’autre est Belge, né en 1963. Aujourd’hui, ils sont amis mais, pour en arriver là, il a fallu que chacun traverse la rivière, la vraie et celle que chacun avait dans la tête.
Cette traversée, est le sujet du spectacle : une interrogation sur notre mémoire, celle qui nous est propre et celle qui est commune à l’Histoire qui a marqué nos pays, nos communautés d’appartenance.
C’est le récit de nos larmes lors de la chute du mur de Berlin : larmes de joie pour Guy, larmes amères pour François. C’est le récit des grandes et petites histoires qui nous ont traversées : la rencontre d’une femme dans les rues de Dakar, une dernière bière dans un aéroport, une visite au musée du Louvre, un voyage en taxi clando, … Mais aussi, Indépendance Tchatcha, Césaire, la dette, Mitterrand, Sankara, Lumumba, le but de Vanderelst à la coupe du monde de Mexico…
Direction artistique et texte Guy Theunissen / La Maison Ephémère – Interprétation et création François Ebouele et Guy Theunissen – Mise en scène Yaya Mbile Bitang et Brigitte Baillieux – Lumière de Laurent Kaye- Scénographie et costumes de Raphaelle Debattice – Création sonore de Julien Truddaïu
Infos et réservations: cliquez ici
Crédit photo: I.Debeir
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